Savarin à la rose, framboise et pistache du côté d'Ispahan
Pour le commun des mortels, Ispahan évoque la Perse, les tapis, la route de la soie, les roses. Au sein de la blogosphère culinaire, nos pas nous poussent plutôt du côté de St Germain des Prés ou de la rue de Vaugirard, du côté de Pierre Hermé qui sous le nom d'Ispahan a décliné toute une série de douceurs à base de rose, litchi (Pierre Hermé emploie l'orthographe suivante : "letchi") et framboises : entremets, glace, bûche, petit four...Pour les accros, voir le livre culte ph10, on y trouve pas moins de 13 recettes portant le titre générique Ispahan..
On gardera de Pierre Hermé l'idée de la rose associée à la framboise et quelques élements pour la pâte...
Et puis, lors d'un récent petit séjour à Bruges,
j'avais ramené un confit de pétales de roses qu'il me tardait d'essayer.
La présence de la rose sera l'alibi pour participer au jeu Cuisiner avec des fleurs.
Ingrédients : 40 g de poudre d'amandes, 30 g de sucre glace, 20 g de farine tamisée, 40 g de beurre pommade, 1 oeuf (blanc + jaune), 20 g de sucre semoule, 1 c à café de levure chimique, quelques framboises, eau de rose, quelques pistaches concassées.
Tamiser ensemble la farine et la levure. Préchauffer le four à 180°C.
Battre le beurre et le sucre glace. Ajouter la poudre d'amandes et le jaune d'oeuf. Continuer à battre. Ajouter quelques gouttes d'eau de rose.
Monter le blanc en neige. Dès que le blanc devient mousseux, verser une partie du sucre semoule et continuer à battre en incorporant le reste du sucre semoule.
Avec une maryse, incorporer délicatement le blanc en neige au premier mélange en même temps que la farine. Ajouter les pistaches concassées.
Garnir les empreintes d'un peu de préparation, disposer quelques framboises et pistaches concassées et recouvrir à nouveau de pâte. Ne pas trop remplir car cela gonfle un peu.
Enfourner et baisser la température du four à 150°C. Faire cuire 25 mn. Retourner l'ensemble sur silpat. Démouler. Garnir de confit de pétales de roses.
Et puisque nous parlons fleur, un petit clin d'oeil du côté de la Biennale d'art contemporain de Lyon qui a vu la réinstallation en bordure du Rhône du « Flower-Tree » du coréen Jeong Hwa Choi. Cette oeuvre avait été installée lors de la Biennale 2003, puis démontée, achetée par la Ville et réinstallée, mais cette fois-ci "en cage"..
Une polémique s'est engagée entre la Ville et l'Architecte des Bâtiments de France qui estime que l'oeuvre ne peut rester là car elle gène la perspective du quai. A suivre...