1er Salon du Chocolat à Lyon Villeurbanne
La première édition du Salon du chocolat du goût et de l'image Chokogou vient de se terminer à Lyon-Villeurbanne. Pendant 3 jours (du 2 au 4 novembre), le chocolat sous toutes ses formes ainsi que toutes ses utilisations a été mis à l'honneur : présentation de l'histoire du chocolat, de l'art de la fabrication du chocolat et des saveurs chocolatées et bien sûr dégustations et expositions.
Une petite promenade en images (désolée pour la médiocre qualité des clichés) au gré des stands, espaces de démonstration ou expositions.
Quelques spécialités : les Grêlons du Pilat et les Malakoff sur le stand Chocolat des Princes
Quelques sculptures en chocolat sur le stand de la pâtisserie Pépin, Lyon :
Une robe en chocolat, création Paco Rabanne et Michel Richart, sur le stand des chocolats Richart :
Un sympathique concept : le "choc-o-lait", cube (stick) en chocolat que l'on plonge dans du lait très chaud. En quelques instants, on obtient une délicieuse boisson. Parmi les arômes possibles : pur, lait , noisette, cointreau.
Des crèmes de soin à base de chocolat avec la ligne Hot chocolate chez Klapp
La traditionnelle "rosette" de Lyon mais en version chocolatée, des établissements Baurez
Des démonstrations d'enrobage :
Un curieux condiment : du vinaigre balsamique au chocolat sur le stand des chocolats Weiss
Une exposition bien documentée sur la saga du chocolat :
Quelques cabosses et fèves sur le stand de l'île Sao Tomé, surnommée aussi l'ïle chocolat :
Des cabosses trinitario et forastero, ainsi que du beurre de cacao, sur le stand de la Fondation No children hand (siège social en Suisse et usines en Côte d'Ivoire).
Rappelons qu'il y a 4 groupes de cacaoyers : le criollo, le forastero, le trinitario et le nacional.
Le criollo est originaire du Mexique. On le trouve aussi en Amérique centrale et Vénézuela. Il est fragile et sa productivité est limitée. Il donne un cacao très fin et au parfum intense.
Le forastero vient d'Amazonie et représente environ 75% de la production mondiale. Le cacao produit est plus amer.
Le nacional donne un cacao fin et de qualité et le trinitario est un croisement hybride entre le criollo et le forastero.
Les cacaos ordinaires proviennent du forastero et les plus fins du criollo.
trinitario et forastero beurre de cacao
Et puis quelques belles rencontres.
Avec Katherine Khodorowsky, "metteur en scène gastronomique" (comme indiqué sur les cartels), l'une des animatrices de La marmite à malices, qui a proposé, outre des conférences, une belle exposition d'objets et affiches (de sa collection) liés à l'univers du chocolat.
Etait, entre autres, exposée cette chocolatière exceptionnelle en forme de cabosse.
et cette tasse trembleuse, qui serait une invention du marquis Mamerina (XVIIès) qui permettait de brasser le contenu de la tasse sans risquer de la renverser.
Et une discussion passionnante et très enrichissante avec le maître chocolatier Mickaël Azouz, véritable alchimiste, qui travaille ses saveurs et mélanges en adéquation avec les 5 éléments, les 5 sens, les 5 planètes...J'ai goûté sur son stand une des meilleures ganaches du Salon, fait à partir d'un chocolat venant du Brésil... Un goût, une onctuosité, une texture fondante hors du commun.
Et pour finir quelques citations autour du chocolat (extrait d'un dossier de Vins, saveurs et traditions) :
Je ne pouvais ôter ma bouche des bords délicieux de sa tasse. Un chocolat à s'en faire mourir, moelleux, velouté, parfumé, grisant.
Guy de Maupassant
Prenez du chocolat afin que les plus méchantes compagnies vous paraissent bonnes. Marquise de Sévigné.
Concours sur les épices
Et puisqu'il a été aussi beaucoup question d'épices lors de ce salon, un rappel sur le concours permanent organisé par l'association Miam-miam dont voici le communiqué :
"Vous connaissez une bonne recette avec des épices? Envoyez-la nous et si elle est retenue comme recette du mois par notre jury de bloggeuses gastronomiques, vous gagnerez un stage épices".
Toutes les modalités sur le site en bas de la front page.